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Chez Horus

L’histoire de Horus : 2e partie

3 septembre 2020

Partie 2 : une remise en question permanente

L’arrivée de profils très expérimentés complète une équipe intergénérationnelle et multidisciplinaire. C’est le temps des échanges d’idées et des sessions intensives de programmation.

Convaincu par son fils Jérôme de créer un nouveau logiciel comptable (voir 1ère partie de l’histoire), Philippe Tailleur souhaite à présent trouver des éléments expérimentés pour compléter son équipe. Nous sommes fin 2016 et, alors que l’expert en intelligence artificielle Bryan Steyns mène déjà des recherches, il faut d’autres profils techniques pour réfléchir à l’architecture du futur logiciel.

L’histoire se répète

Le CEO a une idée claire en tête : recréer le noyau dur qui a développé le logiciel BOB à la fin des années nonante. « Je n’ai pas réfléchi longtemps avant de dire oui à Philippe, explique ainsi Michel Sobczak, aujourd’hui responsable technique chez Horus, et qui travaillait encore début 2017 chez un intégrateur de logiciels. J’avais déjà réalisé la conception technique du logiciel BOB avec lui, et recommencer une telle aventure avait quelque chose de terriblement palpitant. D’autant que mon profil avait évolué en 20 ans: mon passage chez un intégrateur de solutions m’avait permis de confronter mon savoir-faire technologique aux réalités du monde comptable, et donc d’évoluer dans mon approche du métier. »

Pour identifier les besoins et donner l’impulsion au développement de la solution, c’est ensuite auprès de Philippe Nestergal que Philippe Tailleur se tourne. Comptable et informaticien de formation, il était lui aussi dans l’aventure BOB, avant d’occuper différents postes au sein du groupe Sage. « Je partageais à 100% la vision de Jérôme Tailleur sur la nécessité de reconstruire une nouvelle solution plutôt que de créer des modules pour améliorer les anciennes », explique celui qui allait devenir responsable produit chez Horus. Pour lui, les besoins du monde comptable sont clairs, et induits par ceux des entrepreneurs. « Il fallait sortir la comptabilité des aspects purement déclaratifs – les obligations légales et administratives – car il sont bien trop figés pour les entrepreneurs. Ces derniers doivent sentir que leur comptabilité se fait en temps réel, pour prendre les bonnes décisions. Et cela doit naturellement passer par une digitalisation du service. »

De la programmation au petit déjeuner

Les besoins sont connus, l’heure est donc à la programmation. « Il fallait trouver les bons outils de développement, le bon langage de programmation et les bases de données adaptées », se rappelle Philippe Nestergal. Le plus dur était de ne pas tomber dans la routine et la facilité, de constamment se remettre en question. Cela a été un des rôles des jeunes, Bryan et Jérôme, qui posaient un regard beaucoup plus neutre sur les choses. C’est vraiment notre force chez Horus : la complémentarité entre tous les membres de l’équipe. »
L’année 2017 est intense, faite d’essais-erreurs et de découvertes. « A l’époque, on rigolait souvent en disant qu’on faisait de la programmation à mi-temps, c’est-à-dire environ 12 heures par jour », se rappelle Philippe Nestergal. Car, pendant que l’équipe d’Horus planche sur la construction du logiciel, un autre défi, financier cette fois, toque à la porte…

(À suivre .. )